Lorsque l’on évoque l’Algérie, ce sont des souvenirs de famille, des rires partagés autour d’un plat chaud ou encore, des effluves d’une cuisine mijotée avec amour qui vous viennent à l’esprit. La cuisine algérienne fait partie intégrante du patrimoine du pays et ne laisse personne indifférent. Chaque ville d’Algérie possède ses propres spécialités culinaires. Aujourd’hui, mettons le cap sur l’Algérie et ses délices, véritables trésors de sa culture, en vous faisant découvrir pour certains les incontournables de la cuisine algérienne et pour d’autres, en vous mettant l’eau à la bouche en attendant votre voyage.
Avant même que les plats n’arrivent, les tables algériennes s’ouvrent souvent sur des entrées chaudes qui mettent tout de suite en appétit ! La Chorba, incontournable dans tout le pays, se décline selon les régions : à base de frik (blé concassé), de légumes et de viande ou de poisson. Elle réchauffe le cœur dès la première cuillérée. Plus connue dans l’ouest du pays et considérée comme un plat emblématique du Ramadan, la harira est un plat à base de tomates, pois chiches, lentilles, coriandre et œufs battus dans un savoureux bouillon légèrement citronné.Que serait une table Algérienne sans ces fameuses bricks et boureks ? Ces délicieux feuilletés garnis de viande, pommes de terre, œufs ou encore thon sont de véritables délices. Imaginez-les tout juste sorties du four, croustillantes et encore chaudes … on s’y croirait presque. Ces délicieuses entrées annoncent la couleur des plats à venir.
Difficile de parler de cuisine algérienne sans évoquer les plats de résistance qui font toute la richesse de ses régions. Le couscous, évidemment, se taille la part du lion. Mais il change de visage selon qu’on le déguste à Alger, à Béjaïa ou dans les hauts plateaux : parfois au poulet, parfois à l’agneau, avec des pois chiches, des légumes fondants ou même aux raisins secs et oignons caramélisés dans sa version sucrée-salée. Les tajines aussi occupent une place centrale : ceux à base de boulettes de viande hachée (kefta), de légumes ou de poissons, mijotent longtemps dans des sauces épicées et parfumées. Les amateurs de plats relevés retrouveront avec plaisir le mhammar (poulet rôti à la sauce rouge), ou encore le dolma, ces légumes farcis à la viande dans une sauce citronnée. Chaque plat raconte une histoire de patience, de transmission, et surtout de partage, puisque rien ne se mange jamais seul.
Et c’est la que réside toute la magie de la cuisine algérienne, dans ces instants où les saveurs rassemblent, les souvenirs affluent et les cœurs se rapprochent autour d’un plat généreux.
En Algérie, le dessert n’est pas qu’un moment sucré. Il vient souvent clore le repas avec douceur, mais aussi prolonger la convivialité autour d’un thé à la menthe ou d’un café serré. On retrouve les makrouts, ces losanges dorés à la semoule et à la pâte de datte, frits puis trempés dans du miel, les ghribia fondantes à base de farine ou d’amandes, et les zlabia croustillantes, surtout prisées pendant le Ramadan. En Kabylie, on raffole des gâteaux aux figues ou aux noix, souvent faits maison, avec juste ce qu’il faut de sucre. Et pour ceux qui ont grandi avec, impossible d’oublier le kalb el louz, ce gâteau dense à la semoule imbibé de sirop, qui colle un peu aux doigts mais fond dans la bouche. Ce sont ces petites douceurs qui nous ramènent à l’enfance, à ces fins de repas où le temps ralentit… et où l’on se ressert, juste par plaisir.
Voyager en bateau offre un avantage précieux : on peut rapporter bien plus qu’en avion, sans se soucier du poids des valises ou des restrictions sur les liquides. Alors pourquoi ne pas prolonger un peu les saveurs du voyage ? Les marchés algériens regorgent de produits qu’on peut facilement transporter : épices locales (ras el hanout, cumin, paprika, carvi…), huile d’olive de Kabylie, boîtes de makrouts ou de gâteaux secs, olives en saumure, miel d’euphorbe ou encore confitures artisanales. Certains voyageurs rapportent aussi du couscous roulé main, soigneusement emballé, ou des sachets de thé vert pour refaire chez soi le fameux thé à la menthe. Il suffit de bien conditionner ses achats, de respecter les règles douanières (notamment pour les produits frais ou d’origine animale), et le tour est joué ! De quoi prolonger les retrouvailles… même une fois rentré en France.
Cet article s'adresse à tous nos lecteurs : à ceux qui n'ont jamais foulé le sol algérien, en espérant qu'il ait éveillé leur curiosité et à celles et ceux qui en portent les parfums en mémoire, comme une invitation à retrouver, ou à (re)découvrir, un pays qui se raconte autant par ses saveurs que par ses souvenirs.
Si cet article vous a plus, vous aimerez aussi : Les avantages à voyager en Bateau pour aller en Algérie, Mode d’emploi express d’un voyage en Algérie ou encore, 5 lieux algériens qui ressemblent à des décors de film.